Faire à manger serait bien triste si on se contentait de cuire des légumes à l’eau et à y ajouter un morceau de viande grillée façon barbecue. Certains plats demandent une préparation importante et des ingrédients qu’on ne peut cultiver dans son jardin.

Ces ingrédients sont pour la plupart des composants transformés industriellement ou artisanalement : le sucre, la farine, le beurre, l’huile ou issus de contrées éloignées, comme le sel, les épices. Là il n’y a rien à faire; il faut les acheter et il y a peu de possibilités de les acheter moins cher mais leur usage pour réaliser des plats maisons revient moins cher généralement que l’achat du même plat préparé sans compter la différence de qualité dans la préparation.

Cuire ses plats demande de l’énergie. Avoir une cuisinière à bois ou charbon chez soi peut permettre en hiver d’économiser de l’énergie en n’allumant pas un four spécialement pour cuire un pain, une quiche, ou une tarte mais en utilisant la chaleur de cette cuisinière pour chauffer la maison et en même temps cuire nos préparations. Je parle de plats cuits au four mais l’usage est universel car la plupart des plats d’hiver demandent une préparation et une cuisson longue qui se marie bien avec le mode de fonctionnement de la cuisinière, ses plaques en fonte et sa chaleur différente suivant l’endroit ou la gamelle est située.

En été, l’absence de cuisson de pas mal d’ingrédient ou les cuissons rapides des légumes frais avec une bonne viande grillée au barbecue ne posent pas de problème particulier du coté financier. De plus, si vous avez installé quelques panneaux solaires vous pouvez utiliser cette électricité gratuite à cet usage de cuisson rapide ou de préparation. Je ne parle pas bien entendu ici de la cuisson d’un pain maison ou de la fabrication et stérilisation de conserves pour l’hiver mais la cuisson d’une omelette ou la préparation d’une soupe froide peuvent être réalisé rapidement sans usage excessif de l’électricité.

Le cycle est bouclé.