L’autonomie en énergie peut-être atteinte.
La production d’énergie électrique par tous moyens simples et reconnus est un premier pas auquel il faudra ajouter de drastiques diminutions de consommation surtout en hiver et si l’on est dans une région moins ensoleillé que les régions PACA et Occitanie pour ne citer qu’elle. Des panneaux solaires et une micro-éolienne associés à un stockage de l’électricité produite permettra d’avoir une base d’énergie fournie pour l’utilisation de appareils électriques.
L’autonomie en chauffage peut bien sûr être fourni par une chaudière classique gaz, fuel ou même bois-pellets mais pour les deux premières le coût des abonnements associés aux taxes et le fait que ce soit des énergies fossiles me font les abandonner. Le troisième choix d’une chaudière à bois déchiquetée pourrait mieux convenir à mes attentes car je suis dans une région ayant beaucoup de forêts . En tout cas il faut proscrire une chaudière fonctionnant seulement avec des bûches du fait du travail à fournir pour l’alimenter et le court laps de temps entre chaque rechargement. Le coût relativement moindre du bois est malheureusement compensé par le coût élevé des chaudières permettant de le brûler. L’électricité est aussi à bannir car sa transformation en chaleur pour une grande maison n’en ferait pas une énergie économique et sa production par des faibles moyens (micro-éolienne, panneaux photo-voltaïques) ne permettrait pas la mise en œuvre d’une solution de chauffage fiable en hiver.
Une dernière solution est bien sûr les pompes à chaleur avec des échangeurs air-eau ou des systèmes de géothermie, là aussi la première méthode ne me paraît pas intéressante car la technique demande de grands échangeurs extérieurs nuisant à la qualité du bâtiment. Au contraire, la géothermie peut être LA solution. deux méthodes sont à prendre en compte, la géothermie de surface par la création d’un réseau d’eau sous la surface du sol et la géothermie de profondeur qui peut permettre d’accéder soit à une nappe et d’extraire cette eau chaude ou qui permet un réchauffement de l’eau présente dans des tuyaux à des températures plus chaudes que la géothermie de surface. À part un coût relativement important à l’installation, le fait que cette technique ne nécessite plus de fournitures d’un consommable quelconque (hors électricité) est un plus indéniable en limitant les facturations externes (donc pas d’abonnements, ni de taxe). Cela en fait un moyen privilégié de chauffage. De plus le fait d’avoir un grand jardin permet aussi de dimensionner le circuit en conséquence de l’espace à chauffer. Une seule critique à ce système est que les espaces de jardins utilisés pour le placement du circuit de récupération de chaleur ne peut plus être planté sauf par des plantes de surfaces (mais pourraient convenir dans certaines limites à l’usage d’un jardin potager).
Une fourniture d’électricité est obligatoire pour alimenter la pompe à chaleur et aussi pour faire fonctionner les circulateurs d’eau. moindre mal et moindre coût si vous pouvez produire une partie de cette énergie par des panneaux solaires ou par une ou plusieurs éoliennes.
Pour finir avec la géothermie on peut parler d’un système d’appoint par le puits canadien qui est sensé réchauffer l’air chaud puisé à l’extérieur et le renvoyer à l’intérieur de la maison après un passage rapide sous terre. Si ce moyen ne permet pas de chauffer à température une maison importante il peut permettre une économie de chauffage ou même de conserver la maison hors gel lorsque celle-ci n’est pas chauffé par un autre moyen
La dernière solution est certainement la meilleure : transformer sa maison en maison à énergie passive ou améliorer la production de chaleur par le soleil en utilisant des techniques comme la serre devant la maison (côté soleil bien entendu), le puit de chaleur en utilisant des briques réfractaires ou en fabriquant un piège à chaleur quelconque. Le problème est qu’en habitant en village, les obligations du type « zone monument historique » risquent de faire capoter ce genre de projet mais aussi ces travaux sont souvent fait sur de vieux bâtiments par des particuliers et le résultat laisse vraiment à désirer coté fiabilité dans le temps et qualités esthétiques de la rénovation. L’idéal serait de faire une réunion de tous les acteurs avec un architecte ou un maître d’œuvres et de définir un projet sérieux à ces attentes.
D’autres moyens existent certainement, n’hésitez pas à m’en faire part.