Bon ! On a fait le principal.
On cultive ses légumes, on élève quelques poules et on a une chèvre pour le lait et un peu de fromage. On limite son apport en viande et en laitages. Mais plein d’autres aliments ne sont pas là. Les boissons sont limitées pour l’instant, on ne boit que de l’eau du robinet et c’est d’un triste comme boisson… surtout au bout de plusieurs semaines.
L’homme a dû inventer les boissons fermentées par ennui ou dégout. Se désaltérer l’été par des fruits frais, OK… mais l’hiver il lui a fallu inventer et si on ne sait pas quel homme ni comment il a pensé à mélanger du grain et de l’eau pour faire de la bière ou à écraser les raisins et à mettre cela dans un pot bouché pour faire du vin, le fait est que c’est une réussite. Il suffit de voir le nombre de boissons fermentées disponibles dans le monde mais aussi leurs diversités que ce soit en terme de degrés d’alcool, de composants, de manière de les assembler pour s’apercevoir que c’est bien le génie de l’homme qui ressort ici.
Je lisais dernièrement que la plus vieille brasserie au monde avait été découverte en Israël et datait de 12 500 à 11 000 avant JC. Quand je parle de brasserie, c’est bien d’une production destinée non pas à la consommation exclusive de son fabriquant mais bien d’une boisson distribuée dans une société même si à priori il s’agissait de la fabriquer pour un but cérémoniel ou lié à des activités sociales.
Pour le vin, les premières vinifications seraient l’œuvre des égyptiens et des phéniciens vers 3 000 avant J.C, pour n’arriver en France et plus au nord entre 1 000 à 500 avant notre ère.
Je passe sur les alcools forts dont les premiers crus sont associés certainement aussi au cérémoniel, d’ailleurs la fabrication actuelle de certains alcools est toujours l’apanage de moines ou de groupe religieux : bières trappistes, chartreuse, en encore récemment certains grands vins de Bourgogne.
Il faut revenir à mes préoccupations.
Quelles boissons peut-on faire soit même avec le contenu de son jardin ?
En aucun cas du Coca-Cola mais les différents fruits permettrait la production de jus de fruits prompts à se transformer en boissons fermentées. L’achat d’un peu de malt et de houblon permettrait à peu de frais de se faire sa propre bière, la célèbre chèvre des épisodes 1 et 2 nous donne son lait qui pourrait aussi être fermentée. Il suffirait d’un rucher en fond de jardin pour nous permettre de faire une boisson de type hydromel. Je passe aussi sur les plantes aromatiques qui peuvent nous aider à passer l’hiver (tilleul entre autres), à la menthe pour nous aider à digérer et j’en passe tellement on pourrait parler longuement des plantes médicinales et aromatiques.
Bon début d’article à peaufiner certainement après de plus amples recherches dans mon jardin.