Manger 5 fruits et légumes par jour.
C’est bien s’ils ne coûtent rien ou très peu en bilan carbone car poussant au pied de votre porte, mais le corps humain à besoin de protéines (surtout si vous jardinez pour manier la bêche et la fourche) et celle-ci se trouvent en concentration plus élevé dans la viande que dans les légumes, sans compter les apports de fer, de zinc de sélénium, et certaines vitamines, PP, B6 et B12.
Vous pouvez toujours être végétariens ou végétaliens mais les manques dûs à l’absence de viande dans votre alimentation devront être trouvés ailleurs, laitages, œufs et féculents pour certains, légumineuses et fruits secs pour d’autres ou pilules pour les derniers.
Enfin, évitons d’être extrémistes car l’élevage en dehors de nourrir les hommes entretient les paysages et je me demande ce que seraient certaines régions de France sans l’apport des animaux de fermes : taureaux en Camargue, moutons en régions PACA, en Limousin ou dans une moindre mesure dans les Ardennes, partout ailleurs ou presque des produits du terroirs sont fabriqués à partir du lait de certains animaux, fromages de chèvres ou de vaches, yaourt de brebis et de vache, de plus il faudrait remplacer l’entretien de ces terrains par des moyens mécaniques ou les transformer en champs de céréales pour nous nourrir ou les laisser à l’abandon et revenir à une forêt envahi d’animaux sauvages, d’insectes malfaisants et autres virus impitoyables.
Moins manger de viande est recommandé pour une bonne santé et permettrait dans une certaine mesure une diminution des gaz à effets de serre. Et je ne pense pas que ce soit un argument plus significatif que les voyages en avion ou à bord de ces immenses bateaux-villes hyper polluants. Mais les conditions d’élevage de ces animaux de boucheries en seraient peut être améliorés surtout pour la volaille et les cochons.
Donc prônons une alimentation équilibré avec un apport en protéines par les légumes mais aussi par les laitages, les viandes blanches et le dimanche un bon morceau de bœuf ou de gibier (je suis dans les Ardennes, quand même).
Dans le premier article de cette série, j’indiquais déjà deux ou trois solutions efficaces pour limiter notre bilan carbone et diminuer notre coût pécuniaire par l’élevage de quelques poules (deux poules = un œuf par jour toute l’année). une poule mange peu (de 100 à 150 grammes par jour qui peuvent être les restes de vos légumes et un apport de calcium), se contente de votre jardin pour se balader, n’a pas besoin d’être surveillé de façon incessante. Sinon, il faut s’en occuper tous les jours et de préférences les rentrer le soir par sécurité. Avec quelque poules, vous aurez assez d’œufs pour faire des gâteaux tous les jours ou les échanger contre d’autre denrées avec vos voisins. Une poule vous amènera quelques bons repas si vous vous décidez à la manger après quelques années de bons et loyaux services. La poule ne fait pas trop de bruit sauf à en avoir cent chez soi. Elle vous apporte par ses fientes un engrais naturel pour vos légumes, une façon de boucler la boucle. Voilà pour la poule.
Pour le canard et le lapin, sinon leur chair très savoureuse, en avoir chez soi n’apporte pas grand chose car ils n’ont ni l’un ni l’autre de production sinon leur finalité d’être mangé. Donc on peut en avoir par agrément et éventuellement en tuer et en manger un de loin en loin ou alors il suffit de trouver un élevage près de chez soi et de faire un bon canard à l’orange ou un bon civet accompagné de haricots verts de son potager. A moins que vous vous sentiez l’âme d’un producteur de foie gras et d’élever vos canards pendant 6 mois et de les gaver deux fois par jour pendant environ deux semaines. Ses beaux canards pimpants deviendront de beaux confits dont vous pourrez profiter toute l’année.
Je serai plus preneur d’une chèvre qui me permettrait de passer un temps largement diminué à l’entretien de mon jardin et peut-être me donnerai un bon lait et éventuellement quelques fromages frais.
Pour le reste de la viande je ne me vois ni élever un mouton, un cochon, un veau, ou un bœuf donc le choix d’un bon boucher et une consommation limitée feront l’affaire. Je ne parle même pas de la chasse étant plutôt du coté des promeneurs du dimanche et des VTTistes.
Pour en revenir et en finir avec cela on peut dire que si on mange moins de viande sans devenir extrémiste-végan, cela ne peut que limiter les achats et donc moins atteindre notre porte-monnaie, mais aussi d’être plus respectueux de l’environnement, d’être plus en accord avec la nature. En soi des bienfaits pour un monde futur.