Création d’une langue (4)

Hier on a fait évoluer notre langue en indiquant les règles de base de construction de la phrase et en déclinant certains temps de conjugaison.

Nous connaissons donc :

Le présent, le futur et le passé simple (j’indique passé simple mais il regroupe aussi à priori l’imparfait, je pense malgré tout qu’un autre mode de conjugaison pour le passé sera décliné par la suite, je n’en connais pourtant pas l’usage pour instant, il s’agit, ni plus, ni moins, que d’une présomption, un intuition).

Verbe avoir :
présent : mastassasnasvasselas
passé : masastasassasasnasasvasasselasas
futur : martarsarnarvarselar

Verbe être :
présent : mestessesnesvesseles
passé : mases; tasessasesnasesvasessaleses
futur : merterser, ner, ver, seler

Verbe aimer :
présent : mamastamassamasnamasvamasselamas
passé : masamastasamassasamasnasamasvasamasselasamas
futur : mamartamarsamarnamarvamarselamar

Verbe faire :
présent : mo, ma farasto, ta farasso sa farasno farasvo farasselo, sela, sele faras
passé : mo, ma farasas; to ta farasasso sa farasasno, na, ne farasasvo, va ve farasasselo, sela, sele farasas
futur : mo, ma farar; to, ta farar; so sa farar; no farar; vo farar; selo, sela, sele farar

Verbe voler :
présent : mo, ma volasto, ta volasso sa volasno volasvo volasselo, sela, sele volas
passé : mo, ma volasasto, ta volasasso, sa volasas; no, na, ne volasas; vo, va ve volasas; selo, sela, sele volas
futur : mo, ma volar;  to, ta volarso sa volarno, na, ne volarvo, va ve volarselo, sela, sele volar

 

Les pronoms sujets servant à la conjugaison :

me, te, le, ne, ve, sele qu’on peut complémenter maintenant de la même manière que pour les articles mo, to, lo, no, vo, sole ou ma, ta, la, na, va, sale.

Exemple :

mo (je, moi, masculin) amar (aimerai, futur) gato (un gateau, COD indéfini)

ta (tu, toi, féminin) asamas (as aimé, passé) lore cate (leurs chats, chats appartenant à des hommes)

je suis un homme pourrait se dire : mes omo (version contracté commune de me es omo) ou mo es omo ou ma es omo suivant qui parle mais ce ne sera pas automatique mais plus à usage littéraire ou stylistique. l’aspect antagoniste et paradoxal du féminin dans le pronom et du masculin pour le C.O.D. est là pour le prouver.

Les articles qui en définitive ressemblent à s’y méprendre aux pronoms et dont les usages ne pourront se différencier qu’à la lecture de ce qui suit directement. À noter qu’il n’y a pas de contraction prévu pour l’instant même si cela pourrait se faire par la suite. Exemple :

un ami : amimon ami : mo ami, ma ami, me amiles amis : sele ame qu’on pourrait écrire m’ami, ou sel’ame.

[correction du 3 novembre 2019] : Bien sûr ami ne s’écris plus comme cela voir plus bas dans ce post. j’abandonne l’idée de l’apostrophe en fracaban au profit de la liaison directe que j’ai initié dès le départ. Pour l’instant cela ne m’a pas posé de problème particulier alors que le simple lecture de m’ami et sel’ame me hérisse. Peut-être que plus tard dans le cas particulier des noms propres, ce sera une option à mettre en place mais pas dans un cas général de grammaire.

À voir.

J’attire l’attention sur un nom comme ami, pourquoi n’ai-ja pas écris amo. Je n’en sais rien mais je me suis dis qu’un amour terme proche de ami et utilisé aussi pour représenter une personne peut interférer sur la compréhension du mot et j’aurai réservé le mot amo à amour et indiqué par la finale i un petit amour. Ceci pourrait s’appliquer à de nombreux termes mais présente pour l’instant une gène quand le terme est féminin ou pluriel.

amo = amour; ami = ami; mais ama représente-t-il une amie ou une amour (ce qu’on ne dit pas en français même s’il s’agit d’une personne de sexe féminin… ou alors rarement) au pluriel on doit trouver 2 orthographes aussi. Peut-être pourrait-on écrire amour = amo; ami = amino; amour (féminin) = ama; amie = amina; amours = ame; amis = amine; reste à trouver amies : aminae. Pourquoi pas ?

Paragraphe à refaire car illisible : On commence à se représenter ici la complexité qu’à pu apporter dans le temps la représentation d’un être, d’une chose ou d’un concept par un mot. On doit, à la création d’une langue penser systématiquement à tous les cas particuliers qu’on aura à devoir écrire dans cette langue et différencier un concept d’un autre. La spécialisation d’une suite de lettres en préfixe ou suffixe à ajouter au radical du mot pour lui donner un sens particulier représente bien cette difficulté. Ici, on ajoute à la fin de la racine le suffixe in afin de transformer amour en ami et on peut effectuer cela avec l’ensemble des mots sans utiliser le terme petit ou moins que ou quelque terme que ce soit montrant un lien de réduction d’un sentiment, de la petitesse d’un être… Trouver quelque astuces comme celle-ci me simplifiera la vie dans l’élaboration de mon disctionnaire.

En vocabulaire, on a peu de choses sinon les cinq verbes précédents et quelques noms communs :

amo : amour; singulier masculin amo, féminin ama, pluriel ame
cato : chat; singulier masculin cato, féminin cata, pluriel cate
gato : gateau; singulier masculin, gato, pluriel gate
omo : homme; singulier masculin omo, pluriel ome
femina : femme; féminin singulier, femina, pluriel femine
umo : être humain; singulier masculin umo, féminin uma, pluriel ume

gatogatino : gateau, petit gateau ou biscuit
catocatino : chat, chaton
amoamino : amour, ami
mon, minon : homme, garçon
femanfeminan : femme, fille
humen, huminen : être humain, enfant

[correction du 3 novembre 2019] : regardez la finale de mes trois derniers mots en fracaban; ils ne se terminent pas par o, a ou e. Regardez le dernier; il utilise un h que pourtant j’ai décidé de ne pas faire apparaitre dans ma langue afin d’alléger l’écriture et de rendre plus simple l’ortographe. Et pourtant ils sont là, contre ma volonté et uniquement à cause de l’écriture automatique. Pour le h, c’est décidé, je le vire afin de respecter les règles que je me suis donné. Pour la finale n de mon feman humen, j’ai par contre un doute depuis quelques jours. L’usage du n en bout de mot pourrait être réservé aux personnes et uniquement aux personnes. Une sorte de majuscule qui n’en ai pas vraiment une. Ce ne sont pas des noms propres mais des cas particuliers permettant lorsque l’on parle d’une personne de la mettre en avant par rapport au reste de la création. Une espèce de signe distinctif de respect de leur valeur et quelque soit leur métier, fonction, titre. Un peu de « Son Altesse l’Éboueur » par exemple mais pas à la manière des intouchables indiens. Un vrai respect, pas la subordination d’une classe par les autres au seul titre de ce qu’ils font et de leur passé familial.

Autrement ces trois mots pourraient redevenir ordinaire et de les écrire comme cela :

  • omo, omino : homme, garçon
  • feminafeminina : femme, fille
  • umo, umino : être humain, enfant

J’attends vos mots et vos conseils pour augmenter ce vocabulaire actuellement très réduit.

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